Après avoir accueilli François et Hubert ( d’eux amis de Jean), bien profité de l’ambiance carnavalesque , procédé aux réparations du bateau ( girouette, batteries, pompe à eau, winche tribord, etc...), nous voici partis pour Jacare marina et faire les procédures de sortie du Brésil.
Ce parcours d’environ 500 mn s’est effectué sans trop de difficultés, en grand partie appuyés au moteur.
Jacaré marina est tenue par 2 Français et se situe dans une endroit bien au calme. Beaucoup de bateaux venant d’Europe y font relâche.
Le parcours restant est assez long et la météo peu clemente au niveau vent.
Heureusement, le marché de Joao Pessoa est bien approvisionné en fruits et légumes pour pouvoir nous nourrir pendant environ 10 jours.
La distance à parcourir pour la Guadeloupe est d'environ 2200 miles, avec au programme passage de l'équateur à hauteur de l'Amazone. Normalement un courant porteur permet de réaliser des bonnes moyennes à partir de Fortaleza.
La prévisions des vents nous donnait des vents assez faibles ( entre 10 et 13 noeuds).
La réalité fut quelque peu différente, et nous a obligé à s'appuyer quasiment tout le temps au moteur. En effet, une des particularités de l'Amel 54 est qu'il a vraiment besoin de vent pour avancer à cause de son poids et de sa voilure limitée. A moins de 15 noeuds de vent apparent, il n'avance pas vite !
N'ayant pas de moyens de recevoir la météo à bord à cause d'un branchement non effectué avec le tél satellite, nous avons pris l'option de faire du nord au niveau de l'équateur afin de retrouver plus vite les alizés de l'atlantique nord.
Décision de faire escale à Cayenne, afin de faire du gas-oil et des vivres frais.
L'entrée de Cayenne présente une particularité : il faut suivre un chenal étroit dragué dans le fleuve, et il y a une sorte de mascaret à l'entrée provoqué par le courant du fleuve rencontrant la mer sur des
hauts fonds. Pas de difficulté particulière à condition de bien maintenir le bateau perpendiculaire à la houle avec assez de vitesse, un peu comme du surf sur les vagues qui déferlent.
Faute d'avoir respecté ces recommandations, Georgy a failli l'apprendre à ses dépens. N'étant pas dans l'axe des vagues, le bateu est parti totalement en travers et on a vraiment vu le moment où nous allions nous échouer. Ensuite , n'étant pas dans l'axe du chenal, le bateau s'est planté dans la vase. Heureusement, la chance du marin nous a permis de nous en sortir et de relier la marina sous la conduite très précise de Jean et de François.
La marina de Cayenne n'en a que le nom. En fait, il s'agit de deux pontons flottants, squattés par des bateaux poubelles au milieu de nulle part. Bien sur , aucun équipement et pas de carburant. Nous avons donc étés obligés de "bidonner", c'est à dire de louer une voiture pour transporter 4 bidons de 20 litres à la fois., et ce , en faisant 5 voyages.
Le départ, le lendemain, a aussi été quelque peu " sportif". Il faut savoir que le courant dans le fleuve est très important, prés de 5 noeuds en vives-eaux. A la première tentative, il y avait encore trop de courant et le résultat ne s'est pas fait attendre : le bateau s'est trouvé plaqué contre un autre à couple et l'annexe fut totalement arrachée de son support. Heureusement pas de dégâts pour le bateau voisin. La deuxième tentative, un peu plus tard, à quasiment étale de basse mer, nous a permis de sortir de ce mauvais pas !
Le parcours vers Sainte Lucie ( environ 700mn) a lui été plus rapide grâce aux alizés retrouvés, mais toujours appuyés au moteur.
L'escale de sainte Lucie nous a permis de trouver un repos bien mérité et d'enfin abandonner ces quarts de nuit qui devenaient pesants pour tout le monde. La marina de Rodney Bay est un exemple du genre : Bien équipée, propre, avec tous les services que l'on peut en attendre.
La dernière étape nous a fait remonter la Martinique et la Dominique pour mouiller aux Saintes avant la destination finale : Pointe à Pitre.
Avant de quitter les Saintes, Jean a pris le soin d'appeler la marina de Pointe à Pitre afin de réserver une place. Bien nous en a pris, car tout était complet. Heureusement, grâce à ses relations sur place, un poste d'amarrage nous a été attribué. Un mouillage en attente n'aurait pas été possible car nous n'avions aucun moyen de rejoindre la terre ferme à cause de l'annexe HS.
A Pointe à Pitre, et sur les bons conseils de Jean, Georgy a pu planifier une révision du bateau ainsi que toutes les réparations et vérifications à effectuer avant d'effectuer son étape vers les Açores.
Débarquement définitif de Jean, François et Hubert.
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Vue de la marina de Salvador |
Le Pelhourino à Salvador
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Vue de la vieille ville Salvador |
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Le carnaval ... |
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Vue de la marina |
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Au détour de la baie de Salvador |
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Les contrastes de l'habitat ! |
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A droite François, à gauche Marcello |
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La plage Jacaré |
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La pause jacaré |
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Jacaré la plage |
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Quand il y a un peu de vent ... |
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le plat du patron ! |
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proche de l'équateur |
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coucher du soleil |
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attention, on va se la prendre ! |
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on part en travers.... |
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encore une ... |
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François en guide dans le chenal |
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marina Cayenne |
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La Guadeloupe |
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Heureux ! |
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La pointe des châteaux |
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