Tenerife

Aprés une courte navigation ( moins de 22 h ) pour couvrir les 140 mn qui nous séparent de Ténérife, nous arrivons à Santa Cruz, la capitale. C’est l’ile la plus grande des  Canaries, et elle se distingue des autres avec son volcan El Teide, qui culmine à 3718 m, et qui est aussi le plus haut sommet d’espagne. Site classé par l’unesco, c’est le parc national le plus fréquenté d’espagne. Sur le plan géologique, ce parc tout à fait fascinant par sa beauté spectaculaire rassemble des exemples de plus de 80% des types de formations volcaniques répertoriées dans le monde dont des déserts de collines volcaniques très érodées , des coulées de lave lisse et des lapilli. On compte aussi plus de 14 plantes endémiques à l’ile. Autre particularité du parc : l’observatoire astronomique réputé dans le monde entier, car c’est un des sites de l’hemisphere nord le plus favorable à l’observation des étoiles.
Ténérife c’est aussi une destination prisée par les vieux retraités d’Europe du Nord qui viennent s’entasser dans les centaines d’hotels et resorts du sud de l’ile dont los christianos et las Americas dénommée avec pertinence «  la ville du fish and chip « . Heureusement le reste de l’ile n’a pas été massacré par le béton et réserve des points de vue exceptionnels. Côté architecture, rien de bien fascinant si ce n’est la ville de La Laguna, ancienne capitale de L’ile au temps de la conquête, puis lieu de résidence du haut clergé et de la noblesse qui y a fait ériger de magnifiques bâtiments avec patio intérieur et balcons sculptés. Beaucoup de vallées fertiles autour, en particulier celle d’Orotova où Charles III d’Espagne  (1716-1788) y créa un jardin botanique afin d’acclimater les plantes tropicales du nouveau monde avant de les expédier vers l’europe.
A Santa Cruz , juste à l’entrée du port, on ne peut manquer l’original auditorium dessiné par l’architecte espagnol Santiago Calatrava, dont la silhouette est aussi caractéristique que celle de l’opera de Sydney.
Côté histoire, les premiers occupants appelés Guanches seraient arrivés d’afrique du nord vers 200 av JC. Conquise par les Espagnols en 1496, elle devint rapidement une importante escale commerciale. Cela lui valut de subir les assauts des pirates et les britanniques en 1797 tentèrent de l’envahir sans succéder.  Ce serait lors de la bataille de Santa Cruz que Nelson aurait perdu un bras.
Quant à la marina, elle est très bien placée car située en centre ville. Beaucoup de voiliers y préparent leur traversée vers l’ouest. Nous y avions comme voisins de ponton un jeune couple avec ses trois enfants, ayant pris une année sabbatique pour tenter l’aventure. Et la femme était comme par hasard originaire de Saint Malo !



















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